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PARIS EN PROMENEUR.

6 juin 2010

Otte par Louise Bourgeois.

Louise_Bourgeois_Herself

Il découvre
un vaccin
Elle dégotte
un canapé à l'Hôtel des ventes

Il est un diseur, elle calembourgeotte
Il parle, elle parlotte
Il joue à la bourse, elle boursicotte
Il cuisine, mais elle popotte
Il transporte, elle fourgotte
Il siffle, mais elle sifflotte
Il touche, elle touchotte
Il tousse, elle toussotte
Il bouqine, elle bouqinotte
Il vit, elle vivotte

Pour son pote, elle est idiote
Avec son pote, elle dansotte

Je suis un beau vieillard, mais tu es vieillotte

La littote a été la bouée de sauvetage de Lisotte
Louise est une momotte (elle fait des mots)
Créosotte (Louise joue sur les mots, elle crée, donc elle est une créosotte)

Charlotte à la crème / Charlotte à la crotte
Notes sur Charlotte
Qui est Charlotte ? Une idiote

Il escamote les crottes contre les carottes
Des bécottes

Idiote sans dot, elle se fagote, se chapotte,
Et se culotte comme une cocotte

Dans sa cocotte, elle fricotte, elle popotte
Des compotes

Les cloportes de la poivrote trottent et rotent

Charlotte, l'idiote, vivote et souffrote
Elle se fagote et se chapotte
Comme une berlingotte
Elle boursicote des échalottes
Dans sa gnognotte
Elle ne mange pas, elle chipotte

La femme de l'amigo est une amigotte
La crapotte est la famme du crapaud
La chamotte est la femme du chameau

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La vidéo (sans le titre, remarquez bien...) :

http://www.youtube.com/watch?v=tWSBNaHQ4Jw

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Après avoir accroché ça sur mon mur de facebook, Marine m'a envoyé les paroles

<< Comment t'as trouvé ça ? j'y dit.

- J'ai tapé "otte" sur Google, qu'è' m' fait,

sur http://www.watzatsong.com/FR/found/Louise+Bourgeois-Otte-334.html il y a la chanson

et sur http://nissologie.net/bmk/index.php?tag%2Fpoem j'ai trouvé les paroles.>>

Pfff ! elle a dû trouvé ça en 3 cliques.

Moi j'ai passé la moitié de la nuit dernière avec ce morceau en boucle dans les enceintes

et si j'ai bien trouvé 100 trucs qui n'avaient absolument rien a voir, laissé 6 comm sur la page

facebook de Radio FG avec zéro réponse et un autre sur un forum d'èxégètes sur le site de

la même radio avec réponse idem,

1_comm_sur_fg

Pour en arriver à lire Louise Bourgeois dans le texte, j'ai donc trouvé in extrémis la vidéo avec le morceau intégral

que j'ai pu faire écouter sur facebook à qui voulait l'entendre...

Chacun à entendu comme il a pu.

Chacun en a fait ce qu'il a voulu.

Mais taper "otte" sur Google en écoutant ça, viendrait à l'idée de qui ?!? Franchement.

Ce serait comme taper "lysse" pour avoir le texte intégral de " Heureux qui comme Ulysse..."

Il y en a chez qui ça marche et ça me scie les pattes.



Et elle me demande pourquoi je l'aime autant celle-là... è' s' rend pas compte...

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"Precious Liquid" by Louise Bourgeois :

Precious_Liquids_by_Louise_Bourgeois

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3 juin 2009

De Anamorphosis.

Voici une peinture de Hans Holbein Jeune ( 1497 - 1543 ) peintre du roi Henri VIII d' Angleterre nommée Les Ambassadeurs.

608px_Holbein_ambassadors

La drôle de tache par terre entre les 2 mecs est une anamorphose.

La voici telle qu' on la voit sous un certain angle. Un seul angle.

Skull_Ambassadors

Comment on fait ça ?
Voici un petit mode d' emploi.

anamorphose_mode_d__emploi

Un autre dont on ne connait pas l' auteur :

defini15

Dans le bon angle :

defini16

Plus récemment les mecs du Land Art se sont emparé de ce phébnomène pour faire des trucs comme ça :

Lui, c' est Jan Dibbets

Jan_Dibbets_06

Jan_Dibbets_05

Jan_Dibbets_04

Jan_Dibbets_03

Jan_Dibbets_02

Jan_Dibbets_01

Il y a aussi Andy Goldsworthy. ( Pas tout à fait anamorphose mais presque) :

_landart

Andy_Goldsworthy_02

Andy_Goldsworthy_01

En Italie : Felice Verini dont voici quelques images vues d' un angle quelconque puis du bon angle :

Felice_Varini_02

Felice_Varini_03

Felice_Varini_04

Felice_Varini_05

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Felice_Varini_01

Felice_Varini_06

Felice_Varini_15

Felice Varini at work :

Felice_Varini_16

En France il y a Georges Rousse :

G

Georges_Rousse

Georges Rousse en vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=cKwxEi5_ZFo
Voici son site :
http://www.georgesrousse.com/accueil.html

François Matton s' y est essayé ( moi je serais tenter de dire qu' il s' y est réussi ) :

Fran_ois_Matton_01

Fran_ois_Matton_02

Tank Architecture pour décorer le hall Omnia :

Tank_Architecture_Hall_Omnia

ça je ne sais pas qui c' est mais balèze quand même :

Sans_titre_751

Sans_titre_752

Jean-Pierre Brazs :

Jean_Pierre_Brazs

ça non plus je ne sais pas qui c' est :

24_final3030

24_montage1_copie

Un endroit de Paris :

Sans_titre_18

Sans_titre_19

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Sans_titre_20

Voilà. Etonnant non... Allé. Je vous offre une petite mousse :

guinnessbase

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15 mai 2009

. . . . . * Gentilhomme Ordinaire Du

G_n__d_but_Vivant_Denon

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* Gentilhomme Ordinaire Du Roi.
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02_DENON_ETCHINGS[ 1747- 1825 ] écrivain, graveur d' eau fortes, collectionneur, marchand, administrateur du bizness de l' Art sous Louis XV ( peut-être ), Louis XVI ( assurément ), pendant la Révolution de 1789 ( terriblement ) puis avec Napoléon - parc' qu' y a qu' les imbéciles qui changent pas - dans sa Campagne d' Egypte d' où il rapporta une gigantesque encyclopédie fabriquée par la crème des Arts-Appliqués de l' époque.

Lui même dessinait des croquis in situ et gravant en atelier après, écrivant des notes dans des carnets, ça a fait un livre à lire ( en poche ) et sans dessin : " Description de l' Egypte ".

Les dessins sont au Louvre. L' encyclopédie Egyptienne d' 1 mètre de haut en de nombreux volumes illustrée en couleurs est au petit Palais ( enfin, c' est là que je l' ai vue exposée il y a 20 ans au moins ainsi que les contes de La Fontaine illustrés par Fragonard. Autre Chef-d' oeuvre du patrimoine de l' humanité.

C'est à Vous. à Moi.

01_La_Belle_Napolitaine_par_Vivant_Denon__GODR

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Une personne inconnue de mes ami(e)s de facebook voyant la 1ère image d' 1 de mes dossiers nommé " Points de vue II ", m' a dit qu' elle pensait à une autre image : " La Belle Napolitaine. "

" Fais péter ! " lui dis-je et que vouliez-vous qu' elle fisse ?

- Elle fit péter et Voilà :

La Belle Napolitaine de Dominique Vivant Denon.

Ce gars est un contemporain de Fragonard. Pas le même destin, pas la même vie mais pour l' héritage, celui que je me suis octroyé de facto, de visu & manu militari, ce que j' ai piqué pour ma part, c' est plein de points communs...

03_Portrait_de_la_Comtesse_d_Albrizzi_

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.Tous les 2 dessinaient leurs copines mondaines, marquises, contesses : ici Vivant-Denon & la Comtesse d'Albrizzi.

Je suis sûr qu' il la faisait sourire comme ça sans forcer et bien + que Monsieur le conte voire rire mais pliée lorsqu' il posait le crayon et se faisait une petite prise de tabac en disant une idiotie, et - pensant qu' une femme qui rit de si bon coeur est au trois-quarts séduite - il lui servait en badinant un verre de Cognac qui à elle aussi faisait un putain d' effet...

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04DOMINIQUEVIVANTDENON

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Quand c' était pas les contesses ça pouvait être les actrices du Théâtre, les Chanteuse de la Comédie, les Danseuses de l' Opéra, leurs soubrettes et les couturières, les modistes, les boulangères,les voisines, les bourgeoises et leurs filles surtout, les grandes de 16 ans, c' était ouvert je crois l' atelier et elles entraient toutes pour voir. Pour finir et sans savoir, elles étaient vues. Mais super-vues.

.Elles amenaient leurs copines qui amenaient des copines. ça dessinait à tour de bras mais les dessins achevés, les crayons posés, la tabatière presque vide, les Cognac bus, on finissait mollement la journée en profitant de l' inertie que donne un après-midi de labeur intense pour prendre un repos agité, aller dormir vite avant d' avoir sommeil et s' assurer de pouvoir atterrir en douceur le lendemain matin dans le monde des vivants.

05_DOMINIQUEVIVANTDENON

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Il fréquentait aussi à la campagne ( qui commençait derrière La Bastille ou à Trocadero ) et comme d' hab. Quelque dessins des copines avant... Après, je sais pas...

( Les 2 je pense.)

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Il pouvait dire à sa copine bergère :

" si t' as une copine ( ou une chèvre, tu peux les amener..."

La fille pouvait dire :" Oui, mais j' ai un gosse à charge. - Ok, amènes. - Oui, mais mon gosse il a une chèvre... - Amènes j' te dis. - qui à 3 chevreaux... - Oui, allé Chou, amènes tout l' monde. - Mais ma copine c' est un copain en fait. - Amènes et grouilles! j' ai les mains qui bouillent ! ".

.06_DOMINIQUEVIVANTDENON

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Mais putain parfois elles ramenaient des gars spèc.,

des gosses bruyants ennervés, ennervants, leurs animaux, ça faisait du monde...

" Bon, molissons pas disait-il en servant les Cognac :

Dessins-dessins putain j' suis chaud ! ".

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Si la copine venait sans les gosses, sans ami(e), sans chèvre et sans chevreaux qui plus est sans culotte, c' était Cocagne...

07_DOMINIQUEVIVANTDENON

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.Vous avez vu recto/verso ?

Pile & face je vous remets la 1ère image qui à provoqué cet article :

08__La_Belle_Napolitaine_par_Vivant_Denon__GODR.

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C' est la même ou c' est sa soeur, sa cousine, sa voisine, de toutes façons dans ce genre de dessins, je l' sais, c' est toujours pareil - jamais pareil, même si on le fait x fois  et même avec la même fille.

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09_DOMINIQUEVIVANTDENON.

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De temps en temps Dominique, fallait qu' y croûte.

Travail de commande. On lui disait : " c' est pour le petit salon du Faubourg Saint-Germain. Faites-nous un truc édifiant et joli mais pas des filles à poil comme les 12 que je vous ai acheté hier pour garnir la chambre-à-coucher de ma petite maison à la Folie-Méricourt..."

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Il comprenait bien Dominique, pas la peine de lui faire un dessin, qu' on ne parle pas de cul avec n' importe qui et même ceux avec qui on en parle, ce n' est jamais à n' importe quel moment...
Il le faisait bien le truc de salon. Il s' appliquait. Comme ça... Faute de cul il ajoutait l' ânon, le chien, la vieille, la statue derrière ( une faucheuse : Marianne ! ) et la ruine Romaine, tout. Il manque pas une feuille. pas un poil, pas un bouton.

Le client était content... :

.10_DOMINIQUEVIVANTDENON.

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Il n'a pas fait d' illustrations pour un livre majeur ( c' était un dillétante ) mais pour faire ce dessin là à t-il lu, pensé à : Don Quichotte ? Boccace ? La Fontaine ? Shakespeare ?

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11_DOMINIQUEVIVANTDENON

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Et puis il est parti sur les routes.

Il avait vu Louis XVI, Robespierre, Danton, Saint-Just & toute la clique, Il est parti avec Bonaparte en Egypte avec aussi Champolion pour voir " du haut ces pyramides ...", avec eux toute une cohorte de militaires, architectes, peintres, géomètres, maçons, marins, vétérinaires, charpentiers, mathématiciens, géologues enfin, toute l' Académie des Sciences, des Beaux-Arts et des Lettres ( + quelques missionnaires hystériques aussi ouverts d' esprit sensiblement que notre actuel Benoît XVI ou Mgr Willianson genre + les kadors de la Finance du Commerce & de l' Industrie va sans dire, pour rentabiliser tout ça correctement à la lumière de ce mot d' ordre récemment testé, ce slogan : " Liberté - Egalité - Fraternité." tout frais sorti des têtes d' oeufs de Paris, députés turgescents de la toute jeune Assemblée Nationale ).

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Delacroix était encore en short à tirer la langue sur des sujets bibliques, académiques, il apprenait avant d' aller au charbon quelques années + tard. J' ai lu son journal ( en poche ) et il me l' a dit noir sur blanc : voyant ce qu' il a vu Eugène, il en a chier.

Au retour de cette mission l' Egypte n' était plus l' Egypte Bonaparte était Napoléon ( autant dire le monde n' était plus le monde ), mais surtout - surtout : Paris n' était plus Paris. C' était pire : l' Empereur voulait niquer tous les rois antérieur y compris le Soleil. Versailles ça puait la province pour ce hobereau corse. Sa meuf voulait Paris ou rien et avec elle, il était classe...

Il s' est installé dans la banlieue Ouest et comme tout bon immigré il à demandé le regroupement familial aux Parquet ( un parquet tout neuf habillé par David comme pour la parade ).
Les juges ont consulté le Code Civil tout frais imprimé et Bonaparte obtint tout ce qu' il voulu et +.

C' est lui même qui l' avait conçu et rédigé le Code Civil...

L' Obélisque était à La Concorde, une colonne Place Vendôme, les frères Bonaparte, les soeurs, les cousins, les copains, les Maréchaux placés où il faut dans toute l' Europe, Le Louvre rempli jusqu' aux yeux de ce qui fait aujourd'hui même la Richesse & la Fierté du département de l' Egyptologie de ce prestigieux musée.

12_Dominique_Vivant_Denon__GODR

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A son retour, Avec David - comme l' équivalent d' un ministre de la Culture ( qui venait de sauver sa tête à leurs copain Fragonard, promis un moment à la guillotine ) - il fut chargé d' installer, organiser et ouvrir ce putain de Musée du Louvre qui devait montrer au monde la richesse de la Culture Française, éclairer le Peuple et prouver aux nations qu' on en a dans le pantalon alors que ce Louvre n' était qu' une résidence royale un peu abandonné, squatté par les peintres, les putes et toute la racaille autour, plus proche d' une grosse caserne que d' un gentil pavillon. Et imaginez que Les Tuileries était une usine de tuiles comme le nom l' indique ! et puis un entrepôt, un arsenal, une poudrière. D' ailleurs tout à brûlé après, pendant La Commune de Paris en 1871 . Ils ont fait un jardin à a place... et avant, devant déjà le musée, il le fit.

.Il a écrit 1 ( un ) roman : " Point de Lendemain " qui fait 25 pages maxi. En poche ils mettent 2 versions et des dossiers; C' est, à mon goût, LE chef-d' oeuvre N° 1 de la littérature française qui pourtant n' en manque pas.

" Pas de quoi ?
- de chef-d' oeuvre N°1..."

12_s_titre_36

."Comment en est-on arrivé là ? .../...

Ah! oui, l' Image dans le dossier. La fille là...
- Pfff... J' l' avais oublié, putain, pour une fois que par le biais des photo je voulais parler un peu d' autre chose que du putaind de dessin... et voilà pas la napolitaine de Golde Nataf. - Elle vaut de l' or !

( Pourtant si j' étais avec la fille - pour lui faire cette photo - à la plage, devant le putain de rocher et qu' elle m' offre ça, pas de doute, j' aurai revu à peu près ce que je viens d' écrire en 1/125ème de seconde...)

.- Ouais, ça y est, t' étais là-bas, à la plage ?
- Non !
- à Naples ?!?
- Mais oui bien sûr ! ( mais c' est pas là-bas... C' est là-haut.) "

G_n__fin_Vivant_Denon

15 mars 2009

Le grand sommeil.

R

En souvenir puisque c' est immortel :

Mondino - Bashung / Ma petite Entreprise  http://www.youtube.com/watch?v=IXdi7Zn6g8E

Mondino - Bashung / Joséphine  http://www.youtube.com/watch?v=NiOHAlkNZa8
.

14 mars 2009

Under the roof.

Voici la b.o. idéale pour cet article.

Disons que cet article fut écrit en souvenir de cet instant de pure musique.
Si mes liens ne s' activent pas, faites copier coller ou tapez sur YouTube : " Beatles - rooftop concert ", vous devriez tomber dessus.

Disons qu' 1 instant de pure musique va vous tomber dessus.

Vidéo #1 : http://www.youtube.com/watch?v=nT6325bmcsQ
Vidéo #2 : http://www.youtube.com/watch?v=9MVWy09RQYo
Vidéo #3 : http://www.youtube.com/watch?v=1_PS0fReYh8
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Ci-dessus, vu d' en haut.

Ci-dessous, vu d' en bas : Comment j' ai vécu ce moment ( ma petite histoire dans la Grande Histoire... )

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G_n__d_but_Unda_de_Roof

Je me souviens d' un 29 janvier qui a 40 ans. C'était en 1969.
Moi, j' allais avoir 19 ans. Déjà j'avais vécu.

( "Je ne permettrai à personne de dire que c'est le + bel âge de la vie." ** ).

Je préparais le concours des Arts-Décoratifs à la Villa Thiole à Nice & à la faveur d'un week-end* prolongé je m' étais collé à un groupe d' étudiants qui avait charté un bus pour aller à London* & revenir.

Ils avaient je ne sais quel concert de Donovan ou pire peut-être. J'avais 500 balles devant moi ( moins de 100€ ), mon loyer était payé, & eux me proposaient le ticket allé-retour à 200 balles. Contre deux dessins de son bus l' organisateur m'a fait un petit discount*: 150, c'était plié : J' avais 3 jours 1/2, 350 francs, 3 T.shirts*, 3 slips, ma brosse à dent, 1 carnet A5 dans la poche arrière de mon jean* , 1 criteriums & 1 paquet de mines. Le Bic Matic n'éxistait pas.

& vogue la galère...
( Ou plutôt : Rule Britania!* ).

London est une ville riche & elle m'est très chère. C'est aussi une ville simplement chère.
L' ivresse rend dépensier, on se tient plus.
Que reste t-il alors de ça 3 jours après ? une livre & demi pour prendre le subway*, retrouver le bus & puis bye bye*.

Je marchais pour rejoindre Thames*, pas complètement désèspéré mais avec la détermination
de Virginia Woolf*, les cailloux plein ses poches. Trop con la vie.
Je commencais à me geler dans ma parka qui eut suffit à Nice mais pas ici...

Bon, déjà, il pleuvait pas.

Où étais-je ? je ne sais pas mais à un coin de rue, j'entends un vrombissement. Un bruit haché, genre bulldozer*. Loin. Diffus. Pour remonter vers le bruit où d' autres gens semblaient aller, je tourne un coin, j' entre dans une autre rue jusqu' à un autre coin.

Sans_titre_8

Sans_titre_7Il y a là un petit immeuble entre deux autres petits immeubles. London* normal, mais c'est de ce toit que vient le son qui maintenant sonne comme de la musique. Comme un gros sound system* installé sur le toit .

Sans_titre_8C'est quoi cet immeuble? " Ouatiz diz bilding ?" je demande à quelqu' un, c' est l' immeuble d'Apple*. ( Pas les ordi que nous ne connûmes que bien plus tard. La maison de disque des Beatles* ).
La musique qui tombe du toit comme un blitz* de Rock 'n Roll*, donne aux passants qui sont là un regard ascendant. On dirait des échelles.

Sans_titre_25Sidération générale. Les badauds qui s' amassent avec moi essaient tous de savoir si ce truc qui tombe du toit en criant " Get Back - Get Back*", est bien la voix de Paul Mac Cartney* mais énnervé le mec. Une guitare & une autre. La basse, la batterie & un piano après.On peut croire à la bande son d'un Live* à eux. Une démo. Un truc comme ça. Mais super énnervé le Mac Cartney,

oui enfin, Tous.

Sans_titre_19J'étais coinçé en face, sur le bord d' un porche avec ce juke-boxe* à fond & pas prêt de partir.
Ce qu' on reconnaissait comme John Lennon* hurlait " Don't Let Me Down* " à une rue qu'il ne voyait pas, qui ne le voyait pas.

Sans_titre_18Les encombrements de cabs* noirs brillants mêlés au noir mat des bobbies* & les passants de + en + nombreux, de + en + joyeux, de + en + enthousiastes, de + en + fervents tentaient de ne rien perdre de ce qu'une rumeur disait déjà comme un authenthique concert, l' enregistrement d'un disque ou un happening* de Yoko Ono. Certains disaient " le concert d'adieu".

" Great* " et " Fabulous* " mettaient le feu au trottoir comme la flaque incandéscente d' un cocktail Molotov. Moi, ayant vu passé mai 68 il y a moins de huit mois, ce vent de panique ne me génait pas plus que ça. Dois-je dire qu' il me plaisait plutôt.

Sans_titre_20Sans bien avoir senti quand ni comment, une fille avait agrippé mon bras de ses 2 mains. Elle tentait de faire tenir ses pieds sur un coin de colonne pour se hisser + haut vers le ciel. Gagner 5 centimètres. J'étais comme sa canne, sa béquille, son praticable, son échauffaudage sur lequel elle mettait toute la confiance que ses petits moccassins, 38 maximum ( taille française ) ne pouvaient lui donner.

Ses jambes tendues brillaient de collants qui glissaient sous sa jupe noire beaucoup + courte que les + courtes à Nice qui étaient déjà bien + courtes que les + courtes à Paris.

Sans_titre_21Elle voulait s'excuser mais " Ouateubaoute ?" grenouillais-je.
Ses mains agrippaient mon bras " 'm sorry* " dit-elle. " Notatole* " je réponds, je lui offre mon épaule. En me disant " thank' s, it' s great* " elle prend les deux, elle y met tout son pauvre poids.

Elle tente de s'envoler.

Sans_titre_11Je la lève comme un sac de matelot, un édredon en plumes.
Un sac avec 2 jambes comme ça. Ses bras m'entourent. Ses bras m' étranglent. Au rythme du blitz* ses seins sur mon dos me caressent. J' étais heureux enfin que ma parka fut si fine pour sentir bien son ventre qui se presse. Qui se presse avec le rizeum* avec ses <<Whooooooooooo!!!*>>

Elle s'appelait Mary*.

Sans_titre_17Lennon disait comme " every bady had a good time* "( ça, mon peu d'anglais me le laissait comprendre ), " every bady had a wet dream*" ( ça aussi ).
Mary me pressait. Elle me secouait, me bousculait, m'étouffait. J' eû voulu qu'elle fisse pire. Elle hurlait dans mes oreilles son souffle chaud. Brûlant. Sa langue me caressait de " the*", de " that* ", de " they* ", de "those* ", et m' aspirait l' âme avec " he* ", "here* ", " his* ". Et son " who* " oui, son" who* ".

On se connaissait depuis un morceau & demi & déjà j'étais fou d'elle.
Sweet little sixteen*, je connaissais la chanson mais je ne l' avais jamais vu en live*. Mes yeux lui disaient " tu m'étouffe ".

[ "You drown me."]

Avec les paupières: " étouffe-moi encore " ça faisait.

[ "Drown me again." ]

Sans_titre_27Autour de nous, en dehors de nous, pendant qu'en dedans elle m'étouffait
encore & encore, la foule grossissait, s'embrasait. Des groupes de bobbies* & de policiers en civils n'essayaient même plus de gérer, sonnaient à la porte, regardaient vers le toit , tentaient sans conviction de régler le trafic & sauvegarder la vie des piétons.

Tous regardaient au ciel.

Sans_titre_9Il n'y avait rien a voir qu'un dos de roady* filant un cable, disparaissant. Les yeux plissés vers ce vide qui s'engoufrait dans le ciel de London, avec son cosmos laiteux en toile de fond, nous scrutions tous le même point .

Avec les oreilles.

Sans_titre_22Mary était dingue. Hystérique carrément. Elle pleurait. Tirait sur mon T.shirt* pour se sécher les yeux. Essuyait ses mains sur mes cheveux, me faisait manger des boules de Kleenex* humides, tout mouillés de sueur, de larmes et de bave. Elle entrait dans mes oreilles comme un fourmilier dans une fourmilière.
Là où elle mordait trop fort, elle embrassait mon cou.

Avec la langue.

Sans_titre_12Dans les courts silences entre 2 morceaux, elle m'expliquait, du moins je croyais comprendre qu'elle, depuis ses 12 ans, c'est avec Paul qu'elle eut aimé se marier & que même, ne sachant pas cela possible, il fallait que cela resta comme sa part d'enfance. Cette part qu'elle ne devait pas perdre, jamais : Son Rêve ! - << Sûre Mary. I agree (obviously )*>>, mais elle aimait aussi John, George & Ringo évidemment. Enfin,

elle était fan d'eux & moi je l'étais d'elle.

Sans_titre_103, peut-être 4 morceaux étaient passés. Elle voulait que je lui dise exactement, ce qui ce passait là-haut. Je me souviens, cherchant des mots pour lui dire à Mary, que je n'étais plus sûr de rien qui soit au monde ni même si sur ce monde lui-même il exista vraiment un mec si bien tenu comme elle me tenait là & que ce mec ce fut moi.

Sans_titre_28<<Get back - get back * >> ils s' acharnaient sur le toit. Le même titre qu'au début. Dans mon anglais trébuchant je dis à Mary: << Lissen, Mary, lissen at de song who bring down from de sky on de moment I Knew you * !>> et j' étais certain de lui parler anglais comme un gars du pays. Ils criaient :<<We are on the roof* !>>. Mary me répétait des phrases + lentement, articulant pour que je comprenne bien qu'ils allaient faire un disque de ça, bientôt & puis un petit speech* en trois mots. Rien compris. ça a rigolé vite fait, gentiment. Applause* & puis barka.

Sans_titre_23On n'a rien vu.

Sans_titre_16Mary est descendue de son perchoir, je veux dire glissée de mon dos. Doucement. Comme une limace. Une limace d'amour. Essorée. Elle me tenait le cou avec son bras crispé. Me regardait, dirai-je, comme une gamine un bocal de bonbons.

Sans_titre_14Elle prit ma main dans celle qui lui restait. Elle me tordait tout avec ses kleenex* en boule au mileu. Elle essuyait mon front avec son front & sous beaucoup de rimel il y avait ses yeux qui regardaient profond.

Sans_titre_24Il y' eut un frisson.

D' où venait-il d' elle ou de moi ? Je ne sais pas. En serrant un peu plus elle dit doucement un truc comme " 'n now F'aaanzwoa* ? ".

Sans_titre_26Ses yeux mouillaient de larmes...

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* En anglais dans le texte.
** In Aden Arabie de Paul Nizan.

G_n__fin_Unda_de_Roof

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3 novembre 2008

Anita O'Day sur YouTube

La top class.

http://www.youtube.com/watch?v=xuzWegDm2HY

Mais le public m' as l' air bien bouffeurs de cakes. Oui-oui. Regardez...

Anita_O_Day

Anita_O_Day

Anita_O_Day

évidement c' est mieux quand on l' entend. Mais les photos sont belles non ?

http://www.youtube.com/watch?v=QfcH8fAf7TM

Ci dessus, un petit reportage de télé américaine. un peu homage-nécro mais je m' en fout. Je comprends rien. Je l' entends, je vois la vieille dame très digne. Je regarde ses vieilles images de jeune fille très digne avec ses putains de chansons et ça va bien.

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19 octobre 2008

Plus de téléphone. Plus de photo...

Mon téléphone qui faisait de si jolies photo, si simplement, ayant disparu je l' ai changé pour un autre qui est une vraie putain d' usine à gaz et depuis que je l' ai je n' ai pas trouvé le bon procédé pour photographier et mettre ça sur mon ordi.

Et ça gêne qui dites-moi un peu ?

Pas moi en tout cas surtout quand je vois de belles images dans la catégorie photographe de canalblog où on peut en voir qui touchent vraiment comme elle ou elle pour ne parler que des deux dernières que je me suis mis en marque-pages tout à l' heure et où j' irai volontiers me ballader les jours où tout ce qui traîne chez moi me gave mais profond.

Evidement les pépites - comme toutes les pépites - sont perdues dans des torrents, des rivières, des fleuves qui font des océans de merdes innommables. Faites le tri et prenez en de la graine ( je veux dire regardez bien aussi toutes les merdes pour voir ce qu' il ne faut pas faire pour ne pas faire un blog vulgaire ).

(( et ce que vous trouvez de beau copiez-le, pompez sans remord et si possible plusieurs trucs de plusieurs endroits et mixez tout ? ))

Picasso ne faisait pas autre chose voyez le résultat et ce qui est bon pour Picasso ne peut pas être mauvais pour vous. Le temps que vous le réalisiez avec vos propres images et vos sales humeurs il se transformera forcément, vous vous l' approprierez et à la fin on ne saura plus qui aura pompé quoi chez qui et franchement pour continuer à faire comme Picasso disons qu' on s' en fout.

Tiens, je vais peut-être continuer ce blog uniquement illustré avec les liens des autres... Il y a de quoi faire.

Ah, et puis ce matin j' ai ( re ) découvert le Skipe qui dort ici réveillé par ma soeur qui est au Mexique avec une autre soeur et qui m' a expliqué par webcam comment on se prend en photo .

Putain je vous jure, moi je suis en pleine science-fiction avec tous ces trucs enfin, quand on m' explique gentiment comme elle sait faire ma soeur.

Les couleurs étaient moches. Rose-violet et je n' ai pas su corriger alors solution radicale : Noir et blanc. Et tout est plus chic ce qui va très bien à mes soeurs qui l' ont toujours été.

Ge___Mo_vont_au_Yucatan

Chez elles il était 7 du mat. et vers les 2 heures à Paris.

Champ - contre champ : Voici Paris vu du Yucatan un samedi après - m.

Paris_vu_du_Yucatan

 


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14 août 2008

L'OPéRA à L'HEURE DE L'APéRO.

Autrefois ce blog avait un fond vert mais vert.

J' ai changé et c' est ce que vous avez apprécié sur les pages au dessus.

Il en reste la trace autour de les photos qui suivent où, lorsque je voulais mettre une ombre je faisais ce petit cadre qui se fondait parfaitement dans le fond de même couleurs.

Un jour où il me semblera que je vais avoir 3 plombes à m' emmerder j reviendrai et j' arrangerai tout ça. Pour l' heure je suis charette et + préoccupé d' avenir que de passé... Comprenez-vous ?

_______________________________________________________________________________________________

Je sais que Garnier & Haussmann savaient qu' à cette heure de ce mois, en me mettant là exactement, la sculpture en or sur le toit se prendrait ça sur le coin de la gueule. D' ailleurs voyez vous-même, ça ne vient pas tout seul ces trucs...

                    C' est quand même autre chose que les conneries de grandes pyramide avec une bête de loupe au bout d' un bâton comme on peut voir chez Indiana Jones et que y' a que lui qui le voit ( a part les 600 millions de spectateurs-monde évidemment qui se sont fader ça ). Non, là c' est gratos. Pour vous, pour moi. Du grand spectacle...

                                          L_Op_ra_soleil_couchant

     Et puis rester là devant le printemps au milieu du carrefour à cette heure là, il n' y a qu' en Août qu' on fait ça.

Dans 3 semaines ici, à la même heure ce sera autre chose. Un peu ce qu' il y a aujourd'hui sur toutes les routes du littoral de France et d' ailleurs.

14 août 2008

LE PRINTEMPS EN PLEIN MOIS D'AOÜT.

Beau taf. Il y a des artistes qui on bossé là on le voit.

                 A la fnac, chez Virgin, chez mk2 vous en verrez moins sans parler de toutes les merdes de galeries marchandes.

                              C'est out. Complètement démodé...

                    (  Mais soyons juste : mk2 quai de Loire nous offre quand même un néon de Martial Raysse ( il y a une photo + bas ) avec un jeu de mot ridicule ( " Sinéma les anges sont avec toi " ) et une plaque de plexi qui fait mauvaise boulangerie mais tant pis c' est l' intention qui compte ).

                                  Le_Printemps_au_milieu

    Regardez ça là, à droite...

                               

Le_Printemps_sur_le_c_t_

Somptueux. Nos sommes dans le temple de la consommation. La mise en gloire du produit, de la marque et l' avènement du client-roi.

Ma tête monte certes jusque là-haut mais c' est tout. Je n' ai besoin de rien et quand j' ai besoin de qq chose il est rare que je me retrouve ici mais qu' est -ce que je fais alors ? rien que regarder le plafond et humer la tendance. D' ailleurs assez vu, assez humer. Rien jamais ne change assez, je pars en passant par le rayon parfumerie , boutique Chanel pour me vaporiser d' Egoïste histoire de plaire et de ne pas être venu pour rien.


14 août 2008

CIAO PANTIN.

Au bord du canal de l' Ourc à Pantin les stunter du 93 se la donnent.

                                                             Ils ont les moyens...

                     Le_Stunt_Du_93

14 août 2008

LE GRAND SOMMEIL.

August_2008_in_Paris

2 août 2008

La Canicule Apprivoisée.

2 août 2008

Le Passage du Styx.

                                              31_07_2008_Le_Passage_du_Styx


1 août 2008

vieux farka Touré live dans mon jardin.

Mercredi dernier je comatais sur la banquette en tripotant l' ordi. C'était canicule, un temps à ne bouger que les yeux sous des paupières mi-closes et faire mollement travailler ses oreilles ( c' est Deezer qui bosse pour moi ) mais pas plus. Si on bouge encore un peu c' est pour se mettre sous la douche 5 minutes et se presser un citron.

En fin d' après-m. un bruit est entré par les fenêtre avec un maigre courant d' air. Une sono lointaine. Le soleil foutait le camps. La chaleur déclinait. J'ai enfilé un T.sh. et glissé ans mes tongues. Il était temps de sortir.

Passé le porche le son donnait déjà. Des relents d' Afrique. En approchant, des relents de Mali je dirais. Je connais un peu ça par la communauté malienne qui vit ici. Son foyer de la rue Bellot, ses commerçants rue d' Aubervilliers, épiciers, poissoniers-perruques- cosmétiques , coiffeurs-producteur de musique,  Quincailler-libraire, réparateurs d'électro-ménager ( un petit métier en voie de disparition, il y en a 2 ici ), Marchands de tissus-outillage, export-import, bistrots, téléphonie tous travaillant activement souvent avec une famille nombreuse restée au Pays comme les autres communautés chinoise,  Ttnisienne,  caribéènne,  indienne et moi qui tentons tous de rendre cette putain de rue d' Aubervilliers la plus belle rue de Paris donc du Monde.

Depuis 10 ans nous travaillons. nous rêvons mais comme des bêtes.

Lorsque je suis venu habiter ici en Août 1998 cette rue était nommée Crack City et faisait les choux gras des informations de FR3 illustrant les reportages sur l' insécurité qui faisaient florès à ce moment là et qui avaient pour effet bénéfiques, me concernant, de mettre l' immobilier au plus bas dans une période qui déjà aux dires des professionnels moroses était au plus bas de sa forme.

J'avais intégré tous ces paramètres et parié sur une réhabilitation prochaine des XVIII & XIXèmes arrondissements pour acheté avec la même somme une surface plus grande que de l' autre côté du métro aèrien mais là-bas c' est le 10ème, autant dire un autre monde.

J' ai signé des pétitions pour avoir un cinéma car le XIXèmme était le dernier arrondissement de Paris à ne pas en avoir, résultat : mk2 nous en à mis 2 sur le canal avec librairie et restaurants qui vont bien.

On a Le Plateau au dessus des buttes-Chaumont pour l' art comtemporain, Le Point Ephemere sur le Canal à Jaurès, La Cité Universitaire Internationale au bout du bassin de La Villette, La cité des sciences et la cité de la musique à 10 minutes à vélo et dans la Rue d' Aubervilliers même le 104 Pour le Théâtre & la danse contemporaine dont vous entendrez parler ( ça ouvre bientôt ).

J' ai signé des pétitions pour avoir un jardin à la place de ce putain de terrain vague SNCF qui nous narguait derrière son mur de 5 mètres de haut courant sur 2 km jusqu' à la rue Riquet. C'était notre mur de Berlin à nous qui servait de frontière entre le XIXème et le XVIIIème et comme l' autre, celui-ci est tombé. Nous voulions un jardin? Nous avons eu un Parc. Ouvert l' hiver dernier et cet été comme de juste il est dans le circuit du festival Paris-Quartiers d' été. Bonne affaire pour les riverains de mon espèce qui sans ça comateraient encore sur leur banquette alors que là, bien sûr, avec un peu de musique tout de suite le quartier est en fête et quand il y a une fête dans mon jardin bien sûr,  je lève le cul de ma banquette.

Obligé.

Je déboule la dedans ça sonnait dur, je saute sur le mur, les gradins de mon théatre de verdure étaient rempli.

J' ai sorti le téléphone. Cette image dit ce qu' il me faudrait 3 paragraphes pour raconter :

                                           30_juillet_2008_01

Alors voyez, ça c' est la nouvelle population du quartier. Celle qu' est sensée attirer ce genre de festivals. des gens biens, trenta, quadra, quinquagénaires, csp+, majoritairement blancs ( je vous jure dans cette rue ça me fait tout drôle d' en voir tant d' un coup ). Ils me ressemblent. Je suis comme eux et si je reste sur ces gradins. le cul scotché au béton ou allongé carrément, tapant des mains quand le MC le demandera dans le micro, tapant mollement du pied, hochant la tête, oui. Si je reste là je ne ferais pas tâche, je serais un bobo.

Mais voilà ( peut-être la différence ) je suis tiré par l' oreille et mes pieds tapent un peu plus fort un certain tempo sur le 4ème temps que fait un petit tambour joué par un gros mec et que je connais ( ce tempo ) pour l' avoir entendu joué et tenter de le jouer moi-même dans le Calypso joué par les steel bands.

            Là on est au Mali mais si vous croyez qu' ça m' gène...

                                J' ai les bobos à 6 heure.

                                              Looping : Regardez à midi.

                                                                        Ecoutez aussi...

                               30_juillet_2008_02

Vous entendez ça? et puis voyez la scène,  et derrière le groupe c' est tout le Mali des alentours qui est venu avec les mères et les grands mères pour écouter le gars du pays : Vieux Farka Touré fils d' Ali.Je connaissais Monsieur père par disques et radio interposés mais le fils pas encore et ce fût un honneur. pour que cela devint un plaisir il me fallait quitter l' océan bobo  qui définitivement derrière ne voulait pas pulser.

                        Je suis allé back-stage pour voir.

                            30_juillet_2008_03

Enfin, voire c' est vite dit. Les places sont chères. entre vous et la rythmique vous avez  ce qui pourrait être le pack de l' équipe de rugby du Mali si elle existe. On entends bien certes mais pour la vue c' est pas grand chose et si vous voulez plus il faut rentrer dans l' tas.

                                         30_juillet_2008_04

            Mieux.

Mais là je suis sur la pointe des pieds, le téléphone un peu levé au dessus de mes yeux. Il faut avancer : 's'cuse cousin, place à l' ancien et hop, les femmes et les enfants devant la mère à gauche, la grand-mère à droite, le pack de frangins derrière et tout le monde qui reprend les chorus que personnellement je ne connais pas. Visiblement ( auditiblement? ), Vieux leur sert des tradi que son père servait il y a longtemps aux gens comme ces grands-mères lorsqu' elles avaient l' âge de cette petite fille orange et de sa petite soeur.

                           30_juillet_2008_05                  

Je suis resté là 5 ou 6 morceaux à me bouger le cul avec tout le monde et j' ai appris certains refrains et après cet effort linguistique je suis allé faire chill-out sur la pelouse, le soleil en pleine poire avec ces papillons qui viennent dans les rayons nous montrer l' élégance de leurs ailes qui révèlent assurément tout ce qu' elles devraient cacher ( s'il est vrai qu' on " ne montre pas l' eau pure à qui ne peut la boire" )

                                              30_juillet_2008_07

                                                           Même mon téléphone fut ébloui.

                                               30_juillet_2008_08

Le concert à fini et refini après le rappel enthousiaste. j' ai regardé un peu à gauche et j' ai vu mon voisin sur son vélo. Je l' ai rejoint.

Je suis rentré avec lui. J' aurais évidemment préféré rentrer avec ma voisine papillonne mais je crois bien que lui aussi... Nous nous sommes quitté sur la pas de nos portes en se disant que quand même ces Maliens c' est pas les derniers et qu' on habite un putain de bon quartier.

                      Et b' en ouais... Un putain de bon quartier.


31 juillet 2008

LES GAMINS DE PARIS.

Dans le jardin en face de chez moi. Autant dire dans mes jardins...

                                 Gamins_de_Paris_30


                         Gamins_de_Paris_2

                     

30 juillet 2008

JUSTE UN DOIGT DE SAGESSE - VOUS NE VOULEZ PAS UN WHISKY AVANT ?

                    Mon amie Internationale

                                U . N . L . I . M . I . T . E . D .

             Marine_Internationale_1

Au Père Lachaise, la tombe de Victor Noir & son gisant de bronze.

_Victor_noir_au_P_re_Lachaise_01.

Au Cimetierre du Père-Lachaise - à Paris - on peut inopinément tomber sur cette tombe étrange.

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Le gisant de bronze posé sur un bloc de pierre à sa patine usée, brillante comme du cuivre dans le vert du métal & attire nos yeux sur son menton, ses chaussures & son énorme braguette.

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C' est que certaines superstitieuses en mal de grossesse lui vouent un culte et caressent depuis des années ces parties rituelles dont la conséquence sûre & avérée est que 9 mois plus tard elles enfantent belle & bien.

C' est du moins ce que m' ont dit certaines dévotes, des fidèles, des prétresses convaincues, les gardiennes du temple car ce mythe aussi à ses vestales.

Victor_noir_au_P_re_Lachaise_03

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Evidemment, il s' en dit bien plus, on dit par exemple que la nuit enfin, certaines nuits des filles frottent bien autre chose que les mains pour obtenir l' immaculée conception du mort en bronze & à ce qu' il paraît certaines peuvent même mais non, c' est des racontars tout ça, Ils en parleraient dans Wiki, dans la presse, la police arrêterait tout ça non-non, ne colportons pas ces buzz fétides...

Moi, je trouve juste cette sculpture très belle, l'histoire tragique & ce qui a suivi pas très sérieux mais ça touche là, c' est certain...

Victor_noir_au_P_re_Lachaise_02

Wiki10

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En tapant son nom sur Wikipédia on apprend entre autre ceci :

Victor Noir (de son vrai nom Yvan Salmon), né le 27 juillet 1848 à Attigny (Vosges) et mort à Paris le 10 janvier 1870 est un journaliste dont la mort à 22 ans suscita une forte indignation populaire et renforça l’hostilité envers le Second Empire. [car tué au pistolet par Pierre Bonaparte cousin susceptible de Napoléon III. Louise Michel était à ses obsèques & demandait justice.]

& puis cela :

Victor_noir_au_P_re_Lachaise_04Le gisant.

En 1891 la dépouille, devenue un symbole républicain, est transférée au Père-Lachaise Aimé-Jules Dalou réalise son gisant en bronze, où Noir apparaît dans l’état où il aurait été trouvé après le coup de feu. La bouche est ouverte et les mains sont inertes, le chapeau a roulé, les vêtements sont dégrafés. Le réalisme anatomique du personnage entraîne certaines personnes superstitieuses à toucher le gisant depuis des années, d'où les dégradations de la patine sur le visage, le pantalon et les chaussures que présente la statue de nos jours.

Très joli le copyright ci dessous trouvé sur Wiki avec cette carte postale.

Je le copie-colle en espérant que les liens marchent encore des fois que ça intéresse du monde...

Public domain

Cette image est dans le domaine public car son copyright a expiré.
Ceci est valable aux États-Unis d’Amérique, en Australie, ainsi que dans l’Union Européenne et dans les pays où le copyright a une durée de vie de 70 ans ou moins après la mort de l’auteur.

Notez que certains pays accordent des durées de copyright supérieures aux 70 ans après le décès de l’auteur : le Mexique accorde 100 ans, la Colombie accorde 80 ans, et le Guatémala et Samoa accordent 75 ans. Cette image peut ne pas être dans le domaine public dans ces pays, qui de plus ne reconnaissent pas la règle du terme le plus court. La Côte d’Ivoire accorde une durée générale de copyright de 99 ans et le Honduras accorde 75 ans, mais ces pays reconnaissent cette règle du terme le plus court.


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26 juillet 2008

SEULE. ( POUR LE MOMENT. )

Avenue Jean Jaurès, XIXème.

07_2008_Av

25 juillet 2008

LE TROU DU CUL DU XIXème.

Au fond c' est le Sacré-Coeur vu du côté obscur, depuis la grille fermée d'un sale parking en haut d' un sale immeuble d' entrepôts et de box à 2 pas de la cité des sciences, encore que pour moi, ce truc ( le Sacré-coeur ) est une grosse bouse dont aucun côté n' est lumineux.

L'intérieur? connais pas. Je connais la Sainte-Chapelle pour ses vitaux, ses pierres ciselées et les dalles au sols, Notre-Dame jusques aux toits, Saint-Sulpice pour ses Delacroix, l' église des Billettes pour ses nouvelles orgues et d' autres pour leurs vielleries et d'autres encore sans orgues ni peinture, havres de fraicheur et de silence où le pires des athées de mon espèce peut trouver plaisir à passer un moment et faire parfois des rencontres innopinées ( comme ça se prononce ) ou trouver un parapluie.

Vous connaissez l' histoire, c' est Thiers qui commanda l' édifice financé avec l' impôt idoine par les parisiens ( ou ce qu' il en restait )  pour leur faire expier toutes les erreurs qui les avaient amené à vouloir et soutenir La Commune.

L' édifice fut achevé et opérationnel en 1905. L'année de la loi de séparation de l' église et de l' état. c' est le dernier édifice religieux construit en France avec des fonds publics. L'édifice de trop...

C' est une grosse merde en chantilly d'une esthétique architecturale déplorable qui insulte le ciel de Paris car il est bien  possible qu'un monument inspiré par la haine et l' esprit de vengeance ne peut porter sur lui que les stigmates du mauvais goût qui ressort toujours naturellement du bourgeois lorsqu'il juge bon de se passer des artistes.

Je propose qu' on rase ça au plus vite pour y faire un parc arboré comme à la Villette.

les escaliers de la Butte font un belvédère et offre au visiteur tout ce qu' il lui faut pour s' assoir et admirer. C est une des + belle vue de Paris notamment parce qu' en regardant Paris de là haut vous avez la Bouse Infâme dans le dos et c' est tout ce qu' elle peut vous offrir : disparaître et qu' on l' oublie mais vous voyez ici que même du trou de cul du XIXème vous le verrez encore autant dire vous le verrez de partout.

C'est comme ça. Fallait pas chanter Le Temps des Cerises.


Le_sunset_de_juillet_2008

25 juillet 2008

4 EVER TWINS.

Avenue de la république à Paris.

4_ever_twins_une_fois

Je vous les montre 2 fois. Forcément...

4_ever_Twins_2_fois___forc_ment__

Je les imaginais se préparant pour cette sortie comme devant un miroir mais sans miroir, l' une arrangeant le col de l' autre qui arrangeait le pli de la robe de l' autre et vice et versa.

Mais se considèrent-elles elles même tout à fait comme des autres? 

J' aurai aimé leur demander mais non...

15 juillet 2008

Le 14 juillet au pied de la tour Eiffel sur un

Le 14 juillet au pied de la tour Eiffel sur un bateau de happy few :

                                      14_juillet_01


                                     14_juillet_02



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