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* Gentilhomme Ordinaire Du Roi.
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[ 1747- 1825 ] écrivain, graveur d' eau fortes, collectionneur, marchand, administrateur du bizness de l' Art sous Louis XV ( peut-être ), Louis XVI ( assurément ), pendant la Révolution de 1789 ( terriblement ) puis avec Napoléon - parc' qu' y a qu' les imbéciles qui changent pas - dans sa Campagne d' Egypte d' où il rapporta une gigantesque encyclopédie fabriquée par la crème des Arts-Appliqués de l' époque.
Lui même dessinait des croquis in situ et gravant en atelier après, écrivant des notes dans des carnets, ça a fait un livre à lire ( en poche ) et sans dessin : " Description de l' Egypte ".
Les dessins sont au Louvre. L' encyclopédie Egyptienne d' 1 mètre de haut en de nombreux volumes illustrée en couleurs est au petit Palais ( enfin, c' est là que je l' ai vue exposée il y a 20 ans au moins ainsi que les contes de La Fontaine illustrés par Fragonard. Autre Chef-d' oeuvre du patrimoine de l' humanité.
C'est à Vous. à Moi.
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Une personne inconnue de mes ami(e)s de facebook voyant la 1ère image d' 1 de mes dossiers nommé " Points de vue II ", m' a dit qu' elle pensait à une autre image : " La Belle Napolitaine. "
" Fais péter ! " lui dis-je et que vouliez-vous qu' elle fisse ?
- Elle fit péter et Voilà :
La Belle Napolitaine de Dominique Vivant Denon.
Ce gars est un contemporain de Fragonard. Pas le même destin, pas la même vie mais pour l' héritage, celui que je me suis octroyé de facto, de visu & manu militari, ce que j' ai piqué pour ma part, c' est plein de points communs...
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.Tous les 2 dessinaient leurs copines mondaines, marquises, contesses : ici Vivant-Denon & la Comtesse d'Albrizzi.
Je suis sûr qu' il la faisait sourire comme ça sans forcer et bien + que Monsieur le conte voire rire mais pliée lorsqu' il posait le crayon et se faisait une petite prise de tabac en disant une idiotie, et - pensant qu' une femme qui rit de si bon coeur est au trois-quarts séduite - il lui servait en badinant un verre de Cognac qui à elle aussi faisait un putain d' effet...
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Quand c' était pas les contesses ça pouvait être les actrices du Théâtre, les Chanteuse de la Comédie, les Danseuses de l' Opéra, leurs soubrettes et les couturières, les modistes, les boulangères,les voisines, les bourgeoises et leurs filles surtout, les grandes de 16 ans, c' était ouvert je crois l' atelier et elles entraient toutes pour voir. Pour finir et sans savoir, elles étaient vues. Mais super-vues.
.Elles amenaient leurs copines qui amenaient des copines. ça dessinait à tour de bras mais les dessins achevés, les crayons posés, la tabatière presque vide, les Cognac bus, on finissait mollement la journée en profitant de l' inertie que donne un après-midi de labeur intense pour prendre un repos agité, aller dormir vite avant d' avoir sommeil et s' assurer de pouvoir atterrir en douceur le lendemain matin dans le monde des vivants.
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Il fréquentait aussi à la campagne ( qui commençait derrière La Bastille ou à Trocadero ) et comme d' hab. Quelque dessins des copines avant... Après, je sais pas...
( Les 2 je pense.)
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Il pouvait dire à sa copine bergère :
" si t' as une copine ( ou une chèvre, tu peux les amener..."
La fille pouvait dire :" Oui, mais j' ai un gosse à charge. - Ok, amènes. - Oui, mais mon gosse il a une chèvre... - Amènes j' te dis. - qui à 3 chevreaux... - Oui, allé Chou, amènes tout l' monde. - Mais ma copine c' est un copain en fait. - Amènes et grouilles! j' ai les mains qui bouillent ! ".
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Mais putain parfois elles ramenaient des gars spèc.,
des gosses bruyants ennervés, ennervants, leurs animaux, ça faisait du monde...
" Bon, molissons pas disait-il en servant les Cognac :
Dessins-dessins putain j' suis chaud ! ".
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Si la copine venait sans les gosses, sans ami(e), sans chèvre et sans chevreaux qui plus est sans culotte, c' était Cocagne...
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.Vous avez vu recto/verso ?
Pile & face je vous remets la 1ère image qui à provoqué cet article :
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C' est la même ou c' est sa soeur, sa cousine, sa voisine, de toutes façons dans ce genre de dessins, je l' sais, c' est toujours pareil - jamais pareil, même si on le fait x fois et même avec la même fille.
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De temps en temps Dominique, fallait qu' y croûte.
Travail de commande. On lui disait : " c' est pour le petit salon du Faubourg Saint-Germain. Faites-nous un truc édifiant et joli mais pas des filles à poil comme les 12 que je vous ai acheté hier pour garnir la chambre-à-coucher de ma petite maison à la Folie-Méricourt..."
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Il comprenait bien Dominique, pas la peine de lui faire un dessin, qu' on ne parle pas de cul avec n' importe qui et même ceux avec qui on en parle, ce n' est jamais à n' importe quel moment...
Il le faisait bien le truc de salon. Il s' appliquait. Comme ça... Faute de cul il ajoutait l' ânon, le chien, la vieille, la statue derrière ( une faucheuse : Marianne ! ) et la ruine Romaine, tout. Il manque pas une feuille. pas un poil, pas un bouton.
Le client était content... :
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Il n'a pas fait d' illustrations pour un livre majeur ( c' était un dillétante ) mais pour faire ce dessin là à t-il lu, pensé à : Don Quichotte ? Boccace ? La Fontaine ? Shakespeare ?
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Et puis il est parti sur les routes.
Il avait vu Louis XVI, Robespierre, Danton, Saint-Just & toute la clique, Il est parti avec Bonaparte en Egypte avec aussi Champolion pour voir " du haut ces pyramides ...", avec eux toute une cohorte de militaires, architectes, peintres, géomètres, maçons, marins, vétérinaires, charpentiers, mathématiciens, géologues enfin, toute l' Académie des Sciences, des Beaux-Arts et des Lettres ( + quelques missionnaires hystériques aussi ouverts d' esprit sensiblement que notre actuel Benoît XVI ou Mgr Willianson genre + les kadors de la Finance du Commerce & de l' Industrie va sans dire, pour rentabiliser tout ça correctement à la lumière de ce mot d' ordre récemment testé, ce slogan : " Liberté - Egalité - Fraternité." tout frais sorti des têtes d' oeufs de Paris, députés turgescents de la toute jeune Assemblée Nationale ).
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Delacroix était encore en short à tirer la langue sur des sujets bibliques, académiques, il apprenait avant d' aller au charbon quelques années + tard. J' ai lu son journal ( en poche ) et il me l' a dit noir sur blanc : voyant ce qu' il a vu Eugène, il en a chier.
Au retour de cette mission l' Egypte n' était plus l' Egypte Bonaparte était Napoléon ( autant dire le monde n' était plus le monde ), mais surtout - surtout : Paris n' était plus Paris. C' était pire : l' Empereur voulait niquer tous les rois antérieur y compris le Soleil. Versailles ça puait la province pour ce hobereau corse. Sa meuf voulait Paris ou rien et avec elle, il était classe...
Il s' est installé dans la banlieue Ouest et comme tout bon immigré il à demandé le regroupement familial aux Parquet ( un parquet tout neuf habillé par David comme pour la parade ).
Les juges ont consulté le Code Civil tout frais imprimé et Bonaparte obtint tout ce qu' il voulu et +.
C' est lui même qui l' avait conçu et rédigé le Code Civil...
L' Obélisque était à La Concorde, une colonne Place Vendôme, les frères Bonaparte, les soeurs, les cousins, les copains, les Maréchaux placés où il faut dans toute l' Europe, Le Louvre rempli jusqu' aux yeux de ce qui fait aujourd'hui même la Richesse & la Fierté du département de l' Egyptologie de ce prestigieux musée.
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A son retour, Avec David - comme l' équivalent d' un ministre de la Culture ( qui venait de sauver sa tête à leurs copain Fragonard, promis un moment à la guillotine ) - il fut chargé d' installer, organiser et ouvrir ce putain de Musée du Louvre qui devait montrer au monde la richesse de la Culture Française, éclairer le Peuple et prouver aux nations qu' on en a dans le pantalon alors que ce Louvre n' était qu' une résidence royale un peu abandonné, squatté par les peintres, les putes et toute la racaille autour, plus proche d' une grosse caserne que d' un gentil pavillon. Et imaginez que Les Tuileries était une usine de tuiles comme le nom l' indique ! et puis un entrepôt, un arsenal, une poudrière. D' ailleurs tout à brûlé après, pendant La Commune de Paris en 1871 . Ils ont fait un jardin à a place... et avant, devant déjà le musée, il le fit.
.Il a écrit 1 ( un ) roman : " Point de Lendemain " qui fait 25 pages maxi. En poche ils mettent 2 versions et des dossiers; C' est, à mon goût, LE chef-d' oeuvre N° 1 de la littérature française qui pourtant n' en manque pas.
" Pas de quoi ?
- de chef-d' oeuvre N°1..."
."Comment en est-on arrivé là ? .../...
Ah! oui, l' Image dans le dossier. La fille là...
- Pfff... J' l' avais oublié, putain, pour une fois que par le biais des photo je voulais parler un peu d' autre chose que du putaind de dessin... et voilà pas la napolitaine de Golde Nataf. - Elle vaut de l' or !
( Pourtant si j' étais avec la fille - pour lui faire cette photo - à la plage, devant le putain de rocher et qu' elle m' offre ça, pas de doute, j' aurai revu à peu près ce que je viens d' écrire en 1/125ème de seconde...)
.- Ouais, ça y est, t' étais là-bas, à la plage ?
- Non !
- à Naples ?!?
- Mais oui bien sûr ! ( mais c' est pas là-bas... C' est là-haut.) "